Dans une église paisible du village d’Adremine, à la périphérie de N’Djamena, la tranquillité habituelle du culte dominical a été troublée le 2 juin dernier. Un voisin pour le moins inhabituel, un général de l’armée, aurait proféré des menaces sérieuses à l’égard de cette communauté religieuse, exprimant son intention de voir disparaître l’église de leur quartier.
Selon les témoignages du responsable de l’église, ce voisin aurait fait des déclarations discriminatoires, suggérant que l’église n’avait pas sa place dans cette localité, réservée selon lui à une autre confession. Les tensions ont atteint un point critique lorsque le voisin en question aurait fait irruption armé et aurait menacé de recourir à la violence si les fidèles ne quittaient pas les lieux.
Face à cette escalade alarmante, le responsable de l’église a sollicité l’intervention des autorités locales, obligeant ainsi le ministre de la sécurité à prendre des mesures immédiates pour restaurer le calme. Après des négociations intenses, les autorités ont rappelé au général les principes de la laïcité et les droits fondamentaux de liberté religieuse garantis par la République du Tchad.
Cette intervention a finalement permis de désamorcer la situation et de trouver un compromis, assurant ainsi aux fidèles la sécurité nécessaire pour pratiquer leur religion sans crainte de persécution. Cet incident souligne l’importance de la tolérance religieuse et de la coexistence pacifique.