Depuis le mois de mai, les cieux de N’Djamena se sont ouverts à plusieurs reprises, apportant avec eux un soulagement bienvenu pour les habitants de la capitale du Tchad. La pluie, tant attendue pour apaiser la chaleur accablante, est cependant un double tranchant pour les N’Djamenois, révélant ainsi les défis criants auxquels la ville est confrontée.
Alors que les premières gouttes sont accueillies avec joie, les rues de quartiers comme Chagoua, Moursal, et Ambata se transforment en véritables obstacles pour les citoyens. Les inondations rendent certaines voies presque impraticables, mettant en péril la mobilité quotidienne des résidents.
Cette situation met en lumière l’urgence pour les autorités communales d’intervenir. Il est impératif que les rues de ces quartiers soient rapidement remises en état afin de garantir un accès sûr et praticable pour les habitants, même en saison des pluies. Les travaux d’assainissement doivent être entrepris sans délai, afin de prévenir les risques pour la santé publique et de permettre à chacun de poursuivre ses activités quotidiennes en toute sécurité.
En effet, la pluie, si elle est un bienfait pour atténuer la chaleur étouffante, expose également les vulnérabilités infrastructurelles de la ville. Il est donc crucial que les autorités prennent des mesures préventives et investissent dans des solutions durables pour faire face à ces défis récurrents.
Face à cette réalité, il est temps que les autorités locales s’engagent pleinement à résoudre ces problèmes structurels, assurant ainsi un avenir plus sûr et plus résilient pour tous les habitants de N’Djamena.