Réputée pour être efficace, rapide et surtout moins coûteux, la pratique de coupe d’ongles est très sollicitée par les tchadiens, en particulier les N’Djamenois. Munis de dizaine de ciseaux, du liquide moussant et une serviette de fortune, ces jeunes originaires en majorité du Niger arpentent les rues de N’Djamena durant toute la journée à la recherche de potentiels clients. Ils signalent leur passage grâce à de bruit des ciseaux qu’ils font sonner.
Ils offrent leur service qui est la manucure ambulante, avec un tarif moyennant entre 50 et 100 FCFA. La plupart de ces coupeurs d’ongles ambulants en font cette activité de commerce pour survivre, au détriment de la santé du client.
Les clients, quant à eux, souvent ne prêtent pas attention aux risques sanitaires qu’ils encourent, en se faisant couper les ongles par ses individus. Certains peuvent souvent, le qualifier de banale, mais ça peut causer de soucis majeur de santé. De l’avis du Dr. Fadoul Abdelkerim, médecin généraliste au CHU de la Référence Nationale de N’Djamena, une toute petite incision dans la peau ou sous l’ongle peut favoriser la pénétration d’une bactérie ou d’un virus que ce soit celui de l’hépatite B ou C voire même du VIH Sida.
Dr. Fadoul Abdelkerim, conseille la population de faire nettoyer les ongles chez les professionnels de la manucure dans les salons de beauté ou soit d’utiliser le coupe ongle ou une lame rasoir neuve, pour couper les ongles, c’est plus sécurisant pour sa santé, il déconseille fortement la pratique de se faire couper les ongles par les coupeurs d’ongles ambulants.
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