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Dans la capitale N’Djamena, le quotidien est marqué par une scène devenue presque ordinaire, mais qui n’en reste pas moins problématique. Les rues et les allées des quartiers se transforment régulièrement en lieux de célébration pour des événements sociaux tels que les mariages ou les deuils. Pour ces occasions, des tentes sont dressées, empiétant souvent sur les voies publiques et entravant ainsi la circulation. Cette pratique, bien qu’ancrée dans les coutumes sociales, force les passants à dévier de leur chemin habituel, cherchant des alternatives pour atteindre leur destination.

Cette occupation des espaces publics, bien que temporaire, n’est pas sans conséquence. Elle génère des tensions entre les usagers de la route, qui se voient contraints de modifier leur parcours, et les familles organisatrices, qui occupent l’espace pour leurs cérémonies. Ces situations peuvent parfois dégénérer en échanges houleux, témoignant d’un malaise croissant face à cette cohabitation forcée entre l’espace public et l’usage privé temporaire qui en est fait.

Face à cette problématique, une interrogation se pose quant à la position des autorités locales.

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