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En N’Djamena, la gestion des eaux usées et des eaux de douche représente encore un défi majeur pour la santé publique et la préservation de l’environnement. Malgré les interdictions formelles émises par les autorités municipales, certains habitants des quartiers de la ville continuent de verser ces eaux en désordre, ignorant les mesures d’hygiène essentielles à la santé collective.  

Cette pratique dangereuse, qui consiste à déverser les eaux usées dans la nature ou dans les rues, expose la population à des risques sanitaires considérables. Les eaux stagnantes deviennent des foyers de reproduction pour les moustiques vecteurs de maladies telles que le paludisme et la dengue, sans parler des risques de contamination par des agents pathogènes présents dans les eaux souillées.

Le déversement anarchique de ces eaux usées pose également un problème environnemental majeur. La pollution de l’eau et du sol affecte la faune et la flore locales, perturbe les écosystèmes et compromet la qualité des ressources en eau, essentielles à la vie quotidienne des habitants de N’Djamena.

Face à cette situation préoccupante, il est impératif d’agir pour une gestion durable des eaux usées. Les autorités, en collaboration avec les organisations de la société civile et les communautés locales, doivent renforcer les mesures de sensibilisation sur les dangers liés au mauvais traitement des eaux usées. Il est également crucial de développer des infrastructures adéquates pour le traitement et l’évacuation des eaux, afin de garantir un environnement sain pour tous.

La mise en place de systèmes de collecte et de traitement des eaux usées, ainsi que la promotion de pratiques d’hygiène et de salubrité, sont des étapes essentielles pour protéger la santé de la population et préserver l’environnement. L’engagement de chaque citoyen est nécessaire pour mettre fin à ces pratiques nocives et œuvrer ensemble vers un N’Djamena plus propre et plus sûr. La situation à la Maison d’Arrêt de Klessoum, où les eaux usées sont déversées en pleine nature, illustre l’urgence et l’importance de cette problématique. Il est temps d’agir de manière responsable et collective pour faire face à ce défi environnemental et sanitaire, afin d’assurer un avenir durable pour la capitale tchadienne et ses habitants.

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