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Face à cette situation préoccupante qui sévit dans les rues de N’Djamena, où les aliments sont exposés sans protection adéquate, il est impératif d’agir avec diligence pour préserver la santé publique. Les fruits, légumes, pains et autres denrées alimentaires, laissés à la merci de la poussière et des contaminants environnants, représentent un risque sanitaire non négligeable pour les consommateurs. Cette pratique, répandue aux entrées des marchés et dans des lieux stratégiques de la capitale, nécessite une intervention rapide et efficace.

Il est donc crucial que les vendeurs prennent conscience de l’importance de maintenir des conditions d’hygiène irréprochables dans la présentation et la vente de leurs produits. De même, les autorités locales, notamment les agents des arrondissements, doivent redoubler d’efforts pour instaurer et faire respecter des normes strictes en matière d’hygiène alimentaire. Des mesures telles que la mise en place de couvertures protectrices pour les aliments exposés, l’amélioration des infrastructures des marchés, et la sensibilisation des vendeurs aux bonnes pratiques d’hygiène sont indispensables.

La santé des consommateurs tchadiens est en jeu, et il est de la responsabilité de tous les acteurs concernés de veiller à ce que les aliments vendus dans les rues de N’Djamena soient sûrs et propres à la consommation. Seule une action collective et coordonnée permettra de garantir la sécurité alimentaire et de protéger efficacement la santé publique face à ce défi d’hygiène majeur.

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