Dans la capitale tchadienne, N’Djamena, les techniciens de surfaces, plus communément appelés agents balayeurs, s’adonnent à leur tâche de nettoyage des voies publiques dans des conditions périlleuses. Ces dévoués travailleurs déploient leurs efforts pour maintenir la propreté des artères de la ville durant les heures de grande affluence, où la circulation atteint son paroxysme. Cette pratique, loin d’être anodine, expose ces agents à des dangers notables, notamment le risque accru d’accidents, compte tenu de la densité et de la variabilité du trafic urbain.
Face à cette situation préoccupante, il incombe à la mairie centrale de N’Djamena de prendre des mesures concrètes pour réorganiser le planning de nettoyage des voies publiques. L’objectif serait de minimiser les interactions entre les agents balayeurs et les usagers de la route, afin de garantir la sécurité de ces travailleurs essentiels. Une telle initiative pourrait impliquer la planification du balayage à des heures moins chargées ou la mise en place de dispositifs de sécurité adéquats pour protéger les agents durant leurs interventions.
Il est impératif que les autorités municipales se penchent sur cette question avec la diligence requise, afin de prévenir tout incident malheureux. Protéger ces agents, qui contribuent grandement à la salubrité et à l’esthétique de la ville, doit être une priorité absolue. Leur sécurité ne saurait être compromise au nom de la continuité de leurs services indispensables à la communauté.