Le délestage fréquent de l’électricité ces derniers temps dans la ville de N’Djamena a eu de répercussions sur les activités de cybercafés. Certains cybercafés sont obligés d’utiliser des générateurs afin de s’alimenter. D’autant que les prix de carburant à augmenter, cela a impacté directement le prix de l’impression et de la photocopie. C’est ce qui fait savoir monsieur Ngaradoum Jonas, un détenteur d’une photocopie à côté d’une université privée au quartier chagoua. Il a relevé que: « quand il y a pas d’électricité, les prix de l’impression et de la photocopie des documents sont abordables pour les étudiants. Mais sans électricité, les étudiants refusent de photocopier les documents. Ils préfèrent filmer les documents ». Cela n’est pas de nature à favoriser la clientèle car beaucoup refusent cette augmentation. Une gérante d’entreprise de photocopie déclare que suite à l’absence d’électricité les prix augmenté également. La photocopie d’une page passe de 25 FCFA à 50F CFA. Pour Rimingar Rodrigue, Directeur Général de ROMA Technologie, le manque d’électricité l’amène à dépenser quotidiennement sur le carburant à dépenser entre 9000 à 10 000F CFA par jour pour le carburant. Ces entrepreneurs se plaignent tous du manque d’électricité. Ils affirment que la majorité des clients se plaignent du prix mais certains arrivent à comprendre. Pour Clarisse, gérante d’une entreprise : « les clients se plaignent quand nous augmentons nos prix pourtant nous avons de notre côté beaucoup de charges ».
A entendre ces propos, le manque d’électricité dans la ville ne fait ni les affaires des détenteurs des cybers ni même les clients. Ces entrepreneurs demandent tous une chose : le rétablissement de l’électricité dans leurs secteurs pour leur permettre de fonctionner normalement. Plusieurs chefs d’entreprise affirment la même chose: « Il faut que l’Etat arrive à trouver une solution au problème d’électricité pour nous permettre de booster notre activité et ainsi développer notre pays».