Le Ministère de la Sécurité Publique et de l’Immigration du Tchad a vivement réagi suite à la diffusion de propos choquants tenus par un policier sur les réseaux sociaux. Dans un communiqué de presse daté du vendredi 17 janvier 2025, le Ministère a exprimé son indignation après la publication d’une déclaration honteuse d’Ali Abdelkader Foulaty, un policier en service. Ce dernier a fait l’apologie du viol en affirmant : « Si elle n’avait pas ouvert ses jambes, est-ce que le policier allait mettre dedans ? » Une déclaration qui a suscité une vague de réprobation dans le pays.
Ces propos, jugés inacceptables et contraires aux valeurs de la République et de l’intégrité des forces de l’ordre, ont profondément choqué l’opinion publique tchadienne. Le Ministère a ainsi exprimé son désaveu total de ces déclarations et a annoncé l’arrestation immédiate d’Ali Abdelkader Foulaty. Le policier a été placé en garde à vue et fait désormais face à des poursuites judiciaires.
Mais les mesures prises par le Ministère ne s’arrêtent pas là. Le communiqué indique également que le commissaire de la police nationale, soupçonné d’être l’auteur d’un viol survenu dans la nuit du 15 au 16 janvier 2025, a également été arrêté. L’incident se serait produit dans un commissariat, alimentant ainsi les inquiétudes sur les pratiques au sein des forces de sécurité. Le Ministère a précisé qu’une enquête approfondie est en cours pour élucider les circonstances exactes de cet acte odieux.
Le communiqué de presse a également exprimé la solidarité du Ministère à l’égard de la victime e. Il a également souligné l’importance pour les membres des forces de l’ordre de respecter les principes de professionnalisme et d’éthique dans l’exercice de leurs fonctions.
La réaction du Ministère marque une étape importante dans la lutte contre l’impunité et pour la justice, tout en rappelant à l’ensemble des citoyens, et particulièrement aux membres des forces de l’ordre, l’importance du respect des droits humains et de la dignité de chaque individu.
