Face à la montée de rumeurs inquiétantes faisant état de prétendus vols d’organes génitaux dans la capitale N’Djamena et dans plusieurs grandes villes du pays, le gouvernement tchadien, par la voix de son Ministre de la Communication et Porte-Parole, Gassim Cherif Mahamat, a tenu à réagir avec fermeté ce mercredi 16 avril.
Dans un communiqué de presse diffusé hier, le ministre a apporté des éclaircissements sur cette affaire qui alimente la peur au sein de la population et enflamme les réseaux sociaux. « Le gouvernement souligne que ces rumeurs sont dénuées de tout fondement scientifique ou médical », a-t-il déclaré. Selon les autorités, les examens cliniques réalisés sur les personnes qui se déclarent victimes n’ont révélé aucune disparition physique d’organes génitaux.
Le ministre a également appelé les citoyens à garder leur calme face à ce qu’il qualifie de “rumeurs infondées amplifiées par les réseaux sociaux et certaines officines obscures dans le but de semer la panique”. Il a exhorté la population à faire preuve de vigilance et à éviter de céder à la psychose collective.
Un avertissement contre les troubles à l’ordre public
Dans le même communiqué, le gouvernement a mis en garde contre toute tentative de perturbation de l’ordre public sous prétexte de ces allégations. « Les auteurs de ces actes de violence seront identifiés, traqués, arrêtés et soumis à la rigueur de la loi », a affirmé le ministre, condamnant fermement les réactions violentes observées ces derniers jours.
Engagement renouvelé pour la sécurité des citoyens
En conclusion, Gassim Cherif Mahamat a réaffirmé l’engagement ferme du gouvernement tchadien à assurer la sécurité et la protection de tous les citoyens. « Le gouvernement réaffirme sa détermination, à assurer, sans réserve, la sécurité des populations par tous les moyens à sa disposition », a-t-il insisté.
Ce rappel à l’ordre intervient dans un climat tendu, alors que plusieurs vidéos et témoignages non vérifiés circulent sur les réseaux sociaux, contribuant à la propagation d’une peur collective difficile à contenir. Les autorités appellent à la responsabilité de tous pour éviter que la désinformation ne prenne le pas sur la cohésion nationale.