Le ministre de la Santé publique et de la Prévention, Dr Abdelmadjid Abderahim, a reçu ce lundi en début de soirée une délégation du Secours Islamique France (SIF), représentée par son chef de mission au Tchad, M. Adrien Sarels. Cette rencontre s’est tenue dans le cadre d’une réflexion commune autour de l’amélioration de l’accès aux soins de santé pour les enfants mouhadjirines dans la capitale tchadienne.
Le Secours Islamique France, organisation non gouvernementale internationale basée à Paris, intervient dans plusieurs domaines humanitaires, notamment l’éducation, la protection et la santé. Sa mission actuelle au Tchad cible particulièrement les enfants mouhadjirines, avec pour objectif de faciliter leur accès aux services de santé dans les districts sanitaires nord et sud de N’Djamena.
Lors de l’entretien, le chef de mission du SIF a souligné l’urgence d’une réponse concertée aux besoins spécifiques de cette population vulnérable. « Permettre à ces enfants de bénéficier de soins de santé de qualité est primordial », a-t-il affirmé, en appelant à une coordination étroite avec les autorités sanitaires.
De son côté, le ministre Abdelmadjid Abderahim a salué l’initiative et réaffirmé l’engagement de son département à œuvrer pour une santé inclusive. Il a rappelé que la politique nationale de santé repose sur un partenariat fort avec les acteurs techniques, financiers, mais aussi la société civile et les leaders communautaires. « Les enfants mouhadjirines bénéficient déjà de la gratuité des soins de santé dans notre système », a-t-il précisé, tout en expliquant les mécanismes de la pyramide sanitaire et la stratégie de référence des patients.
Le ministre a également mis en avant l’approche holistique adoptée par le gouvernement, qui combine stratégies fixes et avancées pour assurer une couverture sanitaire maximale.
En conclusion, Dr Abdelmadjid Abderahim a donné instruction à ses services techniques d’examiner les modalités d’un partenariat structurant et durable avec le SIF, dans l’intérêt supérieur des enfants mouhadjirines.
Ce partenariat en gestation marque un pas important vers une réponse plus adaptée aux besoins des populations marginalisées, et pourrait ouvrir la voie à d’autres initiatives similaires dans le pays.