Les matchs de l’équipe nationale de football du Tchad, les “Sao”, se suivent et, malheureusement, se ressemblent. Hier, mardi 11 juin 2024, les Sao ont essuyé une quatrième défaite consécutive dans le cadre des qualifications pour la Coupe du Monde 2026. Cette fois-ci, ils ont été battus par la modeste équipe des Îles Comores sur le score de 2-0. Incapables de produire des résultats satisfaisants, les Sao occupent la dernière place de leur groupe avec zéro point et zéro but marqué en quatre matchs.
L’entraîneur national, Kevin Nicaise, ne cache pas sa frustration : “Le mal est profond,” déclare-t-il. “Nous avons besoin de moyens financiers, techniques et matériels pour atteindre un niveau compétitif.” Les difficultés rencontrées par les Sao sont multiples et illustrent un besoin urgent de réformes structurelles au sein de l’équipe.
Le nouveau ministre des Sports, Abakar Djarma, ainsi que la Fédération Tchadienne de Football Association (FTFA), sont désormais sur la sellette. Leur mission de redresser la barre devient de plus en plus pressante. Les supporters, désillusionnés, attendent des actions concrètes pour sortir l’équipe de cette spirale négative.
Le manque de ressources et de soutien semble être au cœur du problème. Pour espérer rivaliser avec d’autres équipes africaines, les Sao doivent impérativement bénéficier de meilleures conditions d’entraînement et de préparation. L’infrastructure sportive au Tchad nécessite des améliorations significatives pour permettre aux joueurs de s’entraîner dans des conditions optimales.
“Qui ménage sa monture voyage loin,” dit le proverbe. Dans le contexte actuel, il rappelle l’importance d’investir dans le développement à long terme de l’équipe. Les Sao ont besoin d’une vision et d’une stratégie à long terme pour pouvoir espérer des résultats positifs à l’avenir.
En attendant, les yeux sont tournés vers les dirigeants sportifs du Tchad. Seront-ils capables de prendre les mesures nécessaires pour transformer cette équipe en une force compétitive sur la scène internationale? Seul le temps nous le dira, mais une chose est certaine : les Sao ne peuvent plus se permettre de continuer sur cette voie de l’échec.