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À N’Djamena, la capitale du Tchad, un phénomène préoccupant se développe parmi les conducteurs de moto-taxis, de bus et de taxis. Ces conducteurs semblent confondre volontairement ou par ignorance les règles en matière de plaques d’immatriculation, menant à un comportement incivique alarmant.

Selon la loi sur le code de la route du Tchad, établie par le ministère des Transports, les plaques d’immatriculation doivent suivre des codes de couleur stricts : le jaune est réservé aux véhicules de l’État, le vert aux corps diplomatiques, le bleu aux institutions, le rouge à la police nationale et aux projets, et le blanc aux civils. Cependant, de nombreux conducteurs de moto-taxis et de véhicules de transport public ne respectent pas ces règles. Sur leurs plaques blanches, ils ajoutent des autocollants de diverses couleurs – jaunes, verts, bleus – comme s’il s’agissait d’un jeu.

Ce non-respect des règles pose de sérieux problèmes de sécurité et de régulation. En mélangeant les codes de couleur, ces conducteurs rendent difficile l’identification correcte des véhicules par les autorités, ce qui complique la gestion du trafic et l’application de la loi. Les conducteurs semblent ignorer les conséquences de leurs actes, se jouant des règles de la circulation avec une désinvolture inquiétante.

Les autorités en charge de la régulation de la circulation routière sont désormais appelées à intervenir de manière plus stricte. Il est crucial de ramener ces conducteurs à la raison et de leur faire comprendre l’importance de respecter les codes de couleur des plaques d’immatriculation. Des mesures punitives conformes à la loi en vigueur doivent être mises en œuvre pour dissuader ces comportements irresponsables.

Ce phénomène, bien que nouveau, doit être pris au sérieux. L’ordre et la sécurité sur les routes de N’Djamena dépendent du respect des règles établies. Les autorités doivent agir rapidement et efficacement pour endiguer cette tendance avant qu’elle ne devienne une norme acceptée, mettant ainsi en péril la sécurité routière dans la capitale.

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