Une trahison inattendue secoue le quartier Amriguébé de la commune du 5e arrondissement de N’Djamena, laissant une entrepreneure locale désemparée et en quête de justice. Depuis plus de quatre ans, un jeune clandoman, devenu au fil du temps un pilier de confiance pour la dame commerçante, s’est volatilisé avec une somme colossale de 1 200 000 FCFA destinée à un transfert d’argent crucial pour son commerce. Le lundi 20 mai 2024, dans la fraîcheur matinale, la commerçante a fait appel à son fidèle clandoman pour une mission habituelle : transférer de l’argent à son grossiste basé à Cotonou, au Bénin. Cependant, l’inquiétude s’est installée une heure plus tard, lorsque, cherchant à confirmer la réception des fonds, elle découvre que la transaction n’a jamais été effectuée et que le jeune homme est désormais injoignable.
La confiance jadis inébranlable entre la commerçante et son clandoman s’est évaporée, laissant place à une quête désespérée pour retrouver le jeune homme et récupérer les fonds perdus. Malgré ses appels à la famille du clandoman, la commerçante se heurte à un mur de déni, la famille affirmant ne pas reconnaître les faits. Face à cette trahison et à l’absence de pistes, elle lance un appel à l’aide, offrant une récompense substantielle pour toute information menant à la localisation du clandoman et à la récupération de son argent.
Cette affaire souligne une fois de plus les risques inhérents à la confiance placée dans les relations professionnelles, surtout lorsque de grandes sommes d’argent sont en jeu. La communauté d’Amriguébé et au-delà suit de près cette histoire, espérant un dénouement favorable pour la dame commerçante trahie.