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Ce lundi 19 août 2024, la ville de N’djamena est paralysée, les chauffeurs de mini-bus et de taxis, principaux moyens de transport en commun de la ville, ont entamé une grève générale.

Dès les premières heures de la matinée, ces conducteurs ont suspendu leurs services, laissant des milliers d’usagers bloqués aux arrêts de bus, désespérés et sans solution pour rejoindre leurs destinations.

La raison de ce mouvement de grève est claire : les transporteurs contestent l’obligation de s’acquitter de la taxe annuelle de circulation pour l’année 2024, imposée par les autorités locales.

Selon les chauffeurs, il est déraisonnable de demander ce paiement alors que l’année tire à sa fin. “Nous sommes en août, à quatre mois de la fin de l’année. Il est impensable de payer cette taxe maintenant”, affirme l’un des conducteurs en colère, soutenu par ses collègues.

La grève, largement suivie, a paralysé les principales artères de N’Djamena. Des files interminables de passagers patientent dans l’espoir de trouver un véhicule, tandis que d’autres tentent de marcher pour rejoindre leur lieu de travail ou de rendez-vous. Les marchés, bureaux, et autres services publics seront également affectés par cette absence de transport.

Les autorités, pour leur part, ont adopté une posture rigide face aux grévistes. Elles ont annoncé que tout taxi ou mini-bus qui ne se conformerait pas à cette exigence fiscale serait immédiatement immobilisé et conduit à la fourrière.

Cette menace n’a cependant pas encore fait plier les transporteurs, déterminés à maintenir la pression. L’impasse est totale, et l’avenir immédiat reste incertain pour les milliers de N’Djamenois dépendant de ces transports publics.

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