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Depuis l’interdiction récente par la mairie, les jeux de pétards d’artifice continuent de retentir dans les rues de la capitale, suscitant de vives préoccupations parmi les résidents. Malgré les efforts des autorités locales pour dissuader leur utilisation, ces dispositifs bruyants et dangereux restent largement disponibles, principalement utilisés par les enfants.

Les boutiquiers, trouvant des moyens de contourner l’interdiction, persistent à vendre ces pétards. Depuis la fête de Tabaski, les bruits assourdissants de ces explosifs se font entendre dans divers quartiers de N’Djamena, démontrant une résistance notable à l’interdiction en vigueur. Cette situation soulève des inquiétudes sérieuses quant à la sécurité publique, particulièrement pour les jeunes, souvent les principaux utilisateurs de ces pétards.

La mairie a pris cette décision pour protéger la santé et la sécurité des citoyens, surtout les enfants, dont les blessures dues à ces explosifs sont documentées chaque année. Cependant, certains commerçants persistent dans leur vente, mettant en danger la santé publique et contournant les règlements en place.

Pour répondre à cette situation préoccupante, il est impératif que les autorités renforcent les mesures d’application de la loi. Les jeux de pétards représentent non seulement un risque pour la santé des utilisateurs et des spectateurs, mais aussi une perturbation de la tranquillité publique, surtout lors des fêtes et célébrations.

Les parents et les éducateurs doivent sensibiliser davantage sur les dangers de ces dispositifs et surveiller de près les activités des enfants. Promouvoir des alternatives plus sûres pour les loisirs des jeunes est crucial pour réduire les risques associés à l’utilisation des pétards d’artifice.

Une application rigoureuse de l’interdiction des pétards d’artifice est essentielle pour garantir la sécurité publique et la santé de tous les résidents de N’Djamena. Il est temps que tous les acteurs, y compris les commerçants et la population, coopèrent pleinement avec les autorités pour mettre fin à cette pratique dangereuse.

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