Suite à l’incendie dévastateur qui a ravagé le Camp de la réserve stratégique militaire de Goudji, dans le 10e arrondissement de N’Djamena, dans la nuit du 18 juin 2024, la ville est en état de choc. L’explosion massive des munitions a non seulement causé des dégâts matériels colossaux, mais a également projeté des engins explosifs à plusieurs kilomètres, provoquant une panique généralisée parmi les habitants.
Les autorités locales ont immédiatement réagi en diffusant des consignes strictes : ne toucher à aucun engin explosif, ne pas les manipuler, et contacter sans délai les numéros verts 117 ou 18 pour alerter les forces de défense et de sécurité. Malgré ces avertissements, certains jeunes bravent le danger en manipulant ces munitions, allant même jusqu’à les cacher dans leurs habitations ou à se filmer avec, partageant ces vidéos imprudentes sur les réseaux sociaux.
Ces comportements téméraires augmentent considérablement le risque d’accidents graves. Les forces de sécurité, en collaboration avec les équipes de déminage, redoublent d’efforts pour sensibiliser la population aux dangers imminents et pour récupérer les munitions dispersées avant qu’elles ne causent d’autres incidents tragiques.
Les témoignages des habitants révèlent une profonde inquiétude. “Nous vivons dans la peur, chaque bruit fort nous terrifie”, confie Amina, une résidente du quartier voisin. “Les enfants sont particulièrement exposés. Nous ne savons pas où ces engins peuvent être cachés.” Les autorités doivent insister sur l’importance de la vigilance et de la coopération de tous pour éviter de nouvelles tragédies.