Lors de la 24ème Session Extraordinaire du Conseil Exécutif de l’Union Africaine tenue à Addis-Abeba, la République du Tchad a enregistré un succès diplomatique majeur avec l’élection de Mme Fatimé Hamat Daoussa en tant que membre du Conseil Africain de l’Espace pour un mandat de quatre ans. Elle a obtenu 48 voix sur 49, témoignant du large soutien dont elle bénéficie au sein des États membres.
La délégation tchadienne, conduite par S.E.M. Mahamat Ali Hassan, Ambassadeur du Tchad en Éthiopie, représentait le Ministre d’État, Ministre des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine et des Tchadiens de l’Étranger. Cette élection reflète non seulement la reconnaissance du profil et des compétences de Mme Daoussa, mais également le rayonnement croissant du Tchad sur les questions stratégiques à l’échelle continentale, notamment dans le domaine spatial, un secteur en plein essor en Afrique.
Le Conseil Africain de l’Espace, institution technique de l’Union Africaine, joue un rôle clé dans la coordination et la mise en œuvre de la stratégie spatiale africaine, en appui au développement durable du continent. La nomination de Mme Daoussa, figure féminine engagée et experte en politiques scientifiques, marque une avancée significative dans la promotion de la représentativité féminine dans les domaines scientifiques et technologiques.
Par ailleurs, s’agissant de l’élection des deux commissaires revenant de droit à la région Afrique Centrale, le Conseil Exécutif a examiné les rapports du Panel d’éminents Africains chargé de la sélection des candidatures ainsi que du Bureau du Conseil Exécutif. Il a été décidé de maintenir la candidature ayant obtenu 70 % de score, sur les 13 propositions initialement soumises. Toutefois, le Conseil a également exhorté la région à engager des consultations pour présenter une candidature féminine lors des prochaines élections, soulignant une fois de plus la volonté de l’Union Africaine d’encourager l’égalité de genre dans ses organes décisionnels.
Cette session extraordinaire aura donc été marquée par des décisions stratégiques et des avancées significatives pour la représentation de l’Afrique Centrale et des femmes africaines dans les instances scientifiques du continent.