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   Les parkings des engins à deux roues sont devenus de véritables business instaurer par les agents de sécurité à l’entrée des institutions publiques, qui déplait t les usagers. Ces agents imposent eux même les tarifs.  Certains agents exigent 200FCFA au minimum et  d’autres cinq cent (500) FCFA au maximum. Cette pratique est devenue une règle au point où les militaires, les forces de sécurité et les agents de sécurité affectés pour assurer la sécurité se transforment quasi-systématiquement en gardien des motos. Ce qui amène à se demander si les rôles des agents de sécurité dans les institutions publiques sont uniquement de veiller sur les engins à deux roues.  Visiblement ce que l’on appelle communément <<les  à côtés>> est en train de devenir le seul travail pour ces agents de sécurité qui restent à l’entrée les initiations publiques. Il y a même des institutions où  les tickets remis aux usagers sont saisis, signés et cachetés et même  un service caisse y  est instauré. Autant dire que ce ne sont pas seulement des agents de sécurité mais des entrepreneurs qui s’organisent pour avoir la traçabilité de leurs recettes. Mais la question que l’on est en droit de se poser, à qui appartiennent ces parkings ?  Aux institutions publiques ou à des particuliers ? En attendant, les usagers  des services publics sont les seuls qui paient le prix de ces parkings. Et même s’ils sont fauchés, ils sont tenus de le payer.  Pauvres usages des services publics !

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