Ce jeudi 8 août 2024, plusieurs organisations professionnelles des médias au Tchad ont fait une déclaration conjointe exprimant leur vive indignation suite à l’arrestation de Badour Oumar Ali, rédacteur en chef du journal en ligne Tchadinfos.com. Parmi les signataires figurent l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT), la Presse Privée Tchadienne (PPT), l’Association des Editeurs de Presse du Tchad (AEPT), l’Union des Radios Privées du Tchad (URPT), l’Association des Médias en Ligne du Tchad (AMET), le Collectif des Editeurs de Presse Tchadienne (CEPT), la Ligue des Journalistes Tchadiens pour l’Avenir (LJTA) et le Cercle de la Presse Tchadienne (CTPT).
Ces organisations exigent la libération immédiate de Badour Oumar Ali, fixant un ultimatum de 24 heures pour sa remise en liberté. Elles qualifient sa détention de « kidnapping d’État » et soulignent qu’il est actuellement retenu dans les locaux de l’Agence Nationale de Sécurité (ANS). Elles dénoncent cette arrestation comme une atteinte grave à la liberté de la presse, un droit fondamental dans toute société démocratique.
Les signataires rappellent le rôle crucial des journalistes dans la transparence et la responsabilité gouvernementale, et insistent sur la nécessité de leur permettre d’exercer leur métier sans crainte de répression. Elles appellent également les médias privés du Tchad à rester vigilants et prêts à mener des actions collectives pour défendre la liberté de la presse, soulignant l’importance de la solidarité pour protéger l’indépendance journalistique, essentielle à la démocratie et à l’information.