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En ce jour chargé d’histoire et d’émotion, le Premier ministre tchadien, Allah Maye Halina, a représenté le Président de la République, Maréchal du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, à la cérémonie solennelle d’inauguration du mausolée dédié à Thomas Sankara et à ses douze compagnons, martyrs de la révolution burkinabè. L’événement s’est tenu cet après-midi dans la capitale burkinabè, en présence d’un parterre de personnalités politiques africaines et de délégations venues de plusieurs pays.

Parmi les invités de marque figurait également le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, représentant le président du Sénégal. La cérémonie, présidée par le chef du gouvernement burkinabè, Rimtalba Jean-Emmanuel Ouédraogo, s’est déroulée dans une atmosphère solennelle et émouvante, marquée par la réaffirmation des idéaux de Thomas Sankara : souveraineté, justice sociale et unité africaine.

Dans son discours, le Premier ministre burkinabè a salué la mémoire de celui qu’on appelle le « père de la révolution », tombé le 15 octobre 1987, et souligné l’engagement de son gouvernement à poursuivre l’œuvre entamée par Sankara. « Il ne s’agit pas de commémorer un passé figé, mais de raviver une flamme vive dans le cœur du peuple burkinabè et de l’Afrique entière », a-t-il déclaré.

Moment symbolique fort de la cérémonie, les trois Premiers ministres africains ont procédé à la coupure du ruban inaugural du mausolée, œuvre de l’architecte de renommée internationale Diébédo Francis Kéré. Ils ont ensuite déposé une gerbe de fleurs sur les tombes des treize héros avant de visiter les lieux historiques, notamment le bureau de Sankara, son véhicule et l’endroit où il a été assassiné.

Pour Allah Maye Halina, ce moment a été particulièrement poignant. « Ce mausolée n’est pas seulement un lieu de mémoire. Il est un phare, un repère pour les générations futures dans leur quête de liberté, de dignité et de souveraineté », a-t-il confié, visiblement ému.

Sa participation à cette cérémonie illustre l’engagement du Tchad à défendre les valeurs panafricaines et à préserver la mémoire d’un homme dont l’idéologie inspire encore les luttes contemporaines pour l’indépendance et la solidarité entre les peuples africains.

Le mausolée, désormais intégré au Mémorial Thomas Sankara, s’annonce comme un haut lieu de pèlerinage, d’enseignement et de transmission des valeurs de justice, d’unité et de courage. Un héritage vivant que les peuples d’Afrique sont appelés à faire fructifier.

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