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L’annonce du gouvernement tchadien concernant la création d’une nouvelle ville pour remplacer N’Djamena est un projet ambitieux qui soulève des questions cruciales sur l’avenir urbain du pays. La décision, formalisée par l’arrêté n°005 du 10 juillet 2O24 par le ministre de l’Aménagement du Territoire, Mahamat Assileck Halata, révèle une volonté de repenser l’organisation spatiale du Tchad face aux défis d’une urbanisation galopante.

Cette initiative, bien que visionnaire, s’inscrit dans un contexte de forte pression démographique et de saturation des infrastructures à N’Djamena. La capitale actuelle, en proie à des problèmes d’inondations, de congestion et de croissance anarchique, peine à répondre aux besoins de sa population en pleine expansion. La création d’une nouvelle ville offrirait l’opportunité de planifier un développement plus harmonieux, avec des infrastructures modernes et adaptées.

Cependant, les défis restent de taille. Ce projet nécessitera des ressources financières considérables, ainsi qu’une planification rigoureuse pour éviter les erreurs du passé. Le succès de cette entreprise dépendra également de la volonté politique et de la capacité à mobiliser l’expertise nécessaire.

En somme, cette décision pourrait marquer un tournant pour le Tchad, à condition que les ambitions soient traduites en actions concrètes.

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