Skip to main content

Le Tchad accueille cette semaine un atelier multi-pays de haut niveau consacré à la prise en compte des sites culturels dans les Listes Indicatives de l’Afrique Centrale, une initiative essentielle pour renforcer la visibilité du patrimoine africain sur la scène mondiale. Organisé sous l’égide du Bureau Régional de l’UNESCO pour l’Afrique Centrale, cet atelier rassemble des experts, décideurs et acteurs culturels venus du Tchad, de la République Centrafricaine, du Cameroun et du Congo Brazzaville.

Dans une déclaration solennelle faite le mercredi 23 avril, le ministre tchadien du Développement Touristique, de la Culture et de l’Artisanat, M. Abakar Rozzi Teguil, a souhaité la bienvenue aux participants, tout en réaffirmant l’engagement du Tchad à promouvoir et défendre son patrimoine culturel.

L’Afrique, une mémoire vivante à réhabiliter

Le ministre a rappelé que l’Afrique, et en particulier l’Afrique centrale, regorge de sites culturels, historiques et naturels d’exception, trop souvent absents des grandes listes internationales comme celle du patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette rencontre vise donc à identifier, documenter et inscrire ces trésors sur les Listes Indicatives, première étape vers une reconnaissance mondiale.

Une priorité présidentielle et continentale

Cet atelier s’inscrit dans le cadre des priorités stratégiques du président de la République, le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, pour qui la valorisation du patrimoine culturel tchadien et africain constitue un axe fondamental du développement.

Le ministre a promis que les conclusions issues de cette rencontre seront relayées “avec force et conviction”, tant au niveau national que dans les arènes régionales et internationales. Il s’est également engagé à défendre personnellement les recommandations formulées lors de l’atelier auprès des instances décisionnelles.

L’UNESCO, un partenaire clé

M. Abakar Rozzi Teguil a profité de l’occasion pour remercier chaleureusement le Bureau Régional de l’UNESCO pour l’Afrique Centrale, partenaire technique et institutionnel de cette initiative, pour son soutien constant et son engagement à porter les recommandations de l’atelier au plus haut niveau.

Alors que l’atelier s’achèvera ce jeudi 25 avril, les participants repartent avec une ambition claire : que l’Afrique centrale prenne enfin toute sa place dans la construction du patrimoine mondial.

Partager cet article sur: