Ce mercredi 7 août 2024, le ministère de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable a officialisé un partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) en signant un projet intitulé « Augmenter les co-investissements public-privé pour l’action climatique dans les agroalimentaires ». Financé à hauteur de 200 000 dollars américains par le Fonds vert pour le climat, ce projet s’étendra sur une période de 36 mois.
Ce projet vise principalement à mobiliser des ressources financières et techniques afin de promouvoir les investissements dans des pratiques agroalimentaires durables et respectueuses de l’environnement, tant dans le secteur public que privé. Marc Mankoussou, représentant de la FAO, a salué cette initiative en rappelant les effets néfastes du changement climatique sur la production agricole. « Le changement climatique a des graves impacts sur la production agricole, notamment avec des réductions de rendement attendues en raison de sécheresses étendues et de la désertification », a-t-il précisé.
Marc Mankoussou a également souligné que lors de la COP 27 à Charm-el-Cheikh, l’importance de prioriser le système agroalimentaire avait été reconnue, avec l’adoption d’un plan de travail conjoint sur quatre ans visant à mettre en œuvre l’action climatique dans le domaine de l’agriculture et de la sécurité alimentaire.
Dr Idriss Saleh Bachar, ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, s’est montré enthousiaste quant à l’impact potentiel de ce projet. « Cette convention va permettre une fois de plus de renforcer les capacités de nos différents acteurs, qu’ils soient publics ou privés, et de faire en sorte que cette convention puisse soutenir, à travers la FAO, les planifications des investissements », a-t-il affirmé.