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 Le Groupe de concertation des acteurs politiques (GCAP) a tiré la sonnette d’alarme ce lundi lors d’un point de presse tenu à la Radio FM Liberté, dénonçant une recrudescence des menaces et restrictions visant son porte-parole, Max Kemkoye, également président du Parti de l’Union des Démocrates pour le Développement et le Progrès (UDP).

Dans une déclaration ferme et sans détour, le GCAP a pointé du doigt un climat politique de plus en plus étouffant pour l’opposition, marqué par des intimidations, des interdictions d’activités, et une marginalisation croissante de ses membres dans l’espace public.

« Médias de service public strictement interdits pour nous. Zéro accès. Salles et bâtiments publics de réunions hermétiquement fermés pour nous, même avec de l’argent payé cash. Même les hôtels privés ont reçu l’ordre de ne pas nous louer leurs locaux. Nos caravanes gazées, nos tracts confisqués. Les porte-à-porte sont sérieusement interdits. Nos réunions publiques notamment meetings systématiquement empêchés mais largement permis et médiatiquement couverts pour les autres », a fustigé le porte-parole Max Kemkoye, visiblement exaspéré.

Des menaces jugées inquiétantes

Le GCAP affirme que son porte-parole est actuellement la cible de menaces sérieuses provenant de certains acteurs politiques. Si les leaders du groupe affirment avoir fait face à des pressions similaires ces dernières années, ils estiment que la situation s’est dangereusement aggravée ces derniers mois.

« Depuis des mois et particulièrement ces derniers jours, ces menaces se sont généralisées et dirigées non seulement contre nous, dirigeants des partis politiques membres du GCAP, mais aussi contre nos militants et sympathisants », a déclaré le groupe.

Une détermination intacte

Malgré ce climat tendu, le GCAP se dit résolu à poursuivre son engagement pour la démocratie et le respect des libertés fondamentales au Tchad. Les membres du groupe affirment qu’ils ne céderont pas face aux intimidations et entendent continuer à dénoncer ce qu’ils qualifient de « mauvaise gouvernance » et de « gestion calamiteuse » du gouvernement en place.

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