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Chaque 29 mai, le Tchad célèbre la fête de la jeunesse, un événement qui, malheureusement, reste peu connu par les jeunes eux-mêmes. Instaurée depuis 1996 par décret, cette journée est un cadre de rencontre et d’échanges entre les jeunes. Cependant, le ministère en charge de la jeunesse ne communique pas suffisamment autour de cette célébration, la réduisant souvent à des déclarations officielles.

Les leaders des associations ont exprimé leur mécontentement à travers des communiqués de presse et des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux. Ils déplorent que cette fête se résume à des simples manifestations folkloriques et des déclarations sans impact positif sur les jeunes. Les vrais problèmes de la jeunesse, tels que l’accès à une formation de qualité, le chômage, l’accès à l’emploi, aux financements pour l’entrepreneuriat et aux services de santé, ne sont pas suffisamment pris en compte par les autorités en charge de la jeunesse.

Le président de l’Association des jeunes arc-en-ciel pour la stabilité sociale en Afrique (Ajassa), Mbairamadji Désiré, souligne que le ministère de la Promotion de la Jeunesse devrait faire davantage pour faire connaître cette fête nationale à toute la jeunesse, même dans les villages les plus reculés. Il exprime son indignation face à l’absence d’implication des organisations de jeunes dans la célébration de cette journée.

En somme, la fête de la jeunesse tchadienne est une occasion importante pour les jeunes de se rassembler, mais il est essentiel que les autorités prennent en compte les véritables défis auxquels ils font face et œuvrent pour leur bien-être et leur avenir.

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