En juillet dernier, un cessez-le-feu pour mettre fin aux violences dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC) avait été signé sous les auspices de Luanda. Prévu pour entrer en vigueur le 4 août, cet accord n’a malheureusement jamais été respecté, laissant la région en proie à une instabilité persistante.
Face à cette situation critique, le président angolais Joao Lourenço a pris l’initiative de s’impliquer personnellement. Il a entrepris des visites diplomatiques à Kigali et Kinshasa, rencontrant respectivement les présidents Paul Kagamé et Félix Tshisekedi. L’objectif de cette démarche est de convaincre les deux dirigeants de reprendre le chemin de la paix et de respecter l’accord de cessez-le-feu.
La mission de Joao Lourenço est délicate, étant donné les tensions historiques et les intérêts divergents entre le Rwanda et la RDC. Néanmoins, son rôle de médiateur pourrait s’avérer déterminant pour rétablir la stabilité dans une région marquée par des années de conflits. La question reste toutefois ouverte : parviendra-t-il à obtenir l’engagement de Kagamé et Tshisekedi pour ramener la paix dans l’Est de la RDC ?