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Après le coup d’État militaire qui a renversé le président Ali Bongo, le dialogue national tant attendu se tiendra du 2 au 30 avril prochain, marquant une étape cruciale dans l’avenir du pays .
Un décret récemment publié au journal officiel apporte des éclaircissements sur l’organisation et le profil de cet événement décisif.

Ce dialogue réunira 580 participants issus de diverses couches de la société. Chaque parti politique, au nombre de 104, désignera un représentant choisi par le président de la transition, Brice Oligui Nguema. Le CTRI, organe militaire, disposera de 64 représentants, tandis que les délégations des communes et départements seront en partie nommées par l’armée, totalisant environ une centaine de personnes.

Murielle Minkoué Mintsa, ministre de la Réforme des institutions et chargée d’organiser le dialogue, insiste sur l’inclusivité du processus, soulignant qu’il est crucial que le politique et la société civile soient représentés équitablement.

Le bureau du dialogue sera composé de 28 membres, présidé par l’archevêque de Libreville, Monseigneur Iba-Ba, marquant une forte présence religieuse dans cette instance. Les travaux se dérouleront en plénières, commissions et sous-commissions, avec des conclusions transmises au président de la transition.

Le général Oligui Nguema devra formaliser et mettre en œuvre ces conclusions sous forme de lois et règlements, avec une progression graduelle dans leur application. Cependant, seules les conclusions conformes à la charte de transition établie par les putschistes pourront être appliquées immédiatement, tandis que les autres devront attendre les prochaines élections pour leur mise en œuvre, dont la date doit être entérinée lors de ce dialogue national.

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