Le Bureau Exécutif du Syndicat National des Enseignants et Chercheurs du Supérieur (SYNECS) a exprimé, à travers un communiqué daté du 19 octobre 2024, son profond mécontentement face aux difficultés persistantes que traverse l’enseignement supérieur au Tchad. Le syndicat déplore notamment la gestion inadéquate de l’année académique, qui affecte l’avenir des bacheliers souhaitant poursuivre leurs études dans les institutions d’enseignement supérieur.
Le SYNECS reproche au gouvernement de la Vème République de ne pas honorer les engagements pris pour améliorer les conditions académiques et de minimiser les efforts fournis par les enseignants et chercheurs. Parmi les revendications principales du syndicat figurent :
- La mise en place d’un statut autonome pour les enseignants du supérieur ;
- L’application du décret sur le salaire minimum ;
- La réintégration des primes des enseignants et des lauréats du CAMES et du CSUE ;
- Le paiement des primes et indemnités en retard.
Face à cette situation, le SYNECS a décidé de cesser toutes ses activités académiques et de recherche sur l’ensemble du territoire national. Un préavis de grève de trois jours, à compter du 21 octobre 2024, a été lancé, avec la menace d’intensifier les actions si les revendications ne sont pas satisfaites.
Le président du Bureau Exécutif National (BEN), Dr. Guhrayo Jérémie, appelle l’ensemble des militants à rester mobilisés et prêts pour des actions de grande envergure, afin de défendre leurs droits et d’améliorer leurs conditions de travail.