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Pays à vocation agro-pastorale le Tchad dépend essentiellement des conditions climatiques pour développer ces deux secteurs sources de vie de la population. La saison de pluie de 2023 a été médiocre. Les conséquences négatives sont visibles partout dans le pays. Maigre rendement des différentes cultures, tarissement précoce des mares, hausse vertigineuse des prix des denrées alimentaires ect.

Les prix des céréales et des oléagineux qui baissent généralement en cette période(janvier, février) sont en hausse sur les marchés des villes tout comme dans les zones rurales. Le phénomène aggravant est le libéralisme économique qui laisse libre champ aux commerçants de fixer le prix sans aucune réglementation. Dans tel environnement des affaires, c’est le consommateur qui paie le lourd tribut à cause des spéculations. Pendant le temps de récolte, les commerçants véreux parcourent les marchés hebdomadaires des campagnes pour s’approvisionner et constituer des stocks de céréales et autres denrées à bas prix. Épuisant leur réserve, les paysans viennent chez ces mêmes commerçants en période de soudure, acheter leurs propres produits à prix double voir triple.

La mauvaise pluviométrie de l’année dernière commence à toucher durement le bétail. L’herbe devient de plus en plus rare ainsi que l’eau. La plupart des éleveurs migrent à la recherche des pâturages occasionnant aussi la hausse du prix de la viande.

Devant cette situation, il faudrait que le paysan adopte la politique de la fourmi et non celle de la cigale.

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