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Dans une récente mobilisation à N’Djamena, des agents contractés par le Ministère de la Santé Publique et de la Prévention ont exprimé leur mécontentement face au non-paiement de six mois de salaires arriérés. Recrutés pour répondre à la crise des réfugiés à l’Est du Tchad, ces 1600 agents avaient été engagés pour une période de six mois, débutant le 16 octobre 2023 et se terminant le 15 avril 2024. Malgré la fin de leur contrat, une grande majorité d’entre eux n’ont pas reçu leur rémunération. Lors d’un point de presse tenu le 27 mai 2024, ils ont révélé que seulement environ 400 personnes avaient été intégralement payées.

Ismail Sabre Koulo, représentant des agents concernés, a souligné que le Ministère avait promis de régler les paiements impayés d’ici le 24 mai 2024, promesse non tenue pour la majorité. Face à cette situation, les agents ont lancé un ultimatum de 72 heures au Ministère, exigeant le paiement intégral de leurs arriérés. Ils ont averti qu’en l’absence de réponse satisfaisante, ils envisageraient de recourir à tous les moyens légaux pour obtenir justice.

Cette situation s’inscrit dans un contexte plus large de revendications salariales et de conditions de travail au Tchad, où divers secteurs ont exprimé leur insatisfaction au cours des derniers mois. Les agents du Ministère de la Santé Publique et de la Prévention espèrent ainsi attirer l’attention sur leur cas et obtenir une résolution rapide et équitable de leur situation

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