Le Gouvernement de la République du Tchad a fermement réagi aux accusations émanant des autorités militaires soudanaises, qui allèguent sans preuves que N’Djamena apporterait un soutien logistique et militaire à la Force de Soutien Rapide (FSR) soudanaise. Dans un communiqué officiel, le Tchad a exprimé sa profonde indignation face à ces accusations récurrentes, qualifiées de “mensongères et infondées”.
Pour les autorités tchadiennes, ces accusations sont non seulement infondées mais aussi dangereuses pour la stabilité régionale. “Le Tchad rejette fermement ces allégations et rappelle avec force qu’il a toujours œuvré pour la paix au Soudan”, indique le communiqué, insistant sur la volonté du gouvernement tchadien de maintenir une relation de bon voisinage avec le Soudan. En tant que pays frontalier, le Tchad est particulièrement exposé aux répercussions du conflit soudanais et a, par conséquent, adopté une position de neutralité et de soutien aux efforts de paix.
Les tensions diplomatiques entre les deux pays se sont intensifiées depuis l’éclatement du conflit soudanais, alors que les groupes armés rivaux continuent de s’affronter. En démentant catégoriquement toute implication dans le soutien de la FSR, le Tchad rappelle ses contributions récentes aux initiatives de paix régionale, notamment par sa participation active dans les négociations sous l’égide de l’Union africaine et des Nations Unies.
Le gouvernement tchadien appelle également la communauté internationale à se mobiliser pour encourager un dialogue constructif entre les parties soudanaises. “Le Tchad reste résolument engagé pour la paix et la stabilité de la région”, conclut le communiqué, tout en avertissant contre les dangers d’une escalade des tensions basée sur des accusations sans fondement.