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Ce vendredi 19 juillet, le Centre de Formation et de Documentation pour le Développement (CEFOD) a servi de cadre à une conférence-débat sur le thème du “nouveau découpage administratif : enjeux politiques et impact sur la cohésion sociale et le vivre ensemble entre les Tchadiens”. Organisée par l’Observatoire des Associations sur le Processus Électoral au Tchad (OAPET), cette rencontre a rassemblé des experts éminents comme le Professeur Ahmat Mahamat Hassane, juriste et ancien ministre de la Justice, et Camane Badaou Oumar, géographe et démographe.

Le Professeur Ahmat Mahamat Hassane a ouvert les débats en soulignant un problème fondamental pour le Tchad : le vivre ensemble. Il a mis en évidence une fracture profonde entre les communautés, affirmant que leur cohabitation n’était pas naturelle. Selon lui, le défi majeur n’est pas la forme de l’État, mais l’instauration d’une justice équitable pour tous.

Camane Badaou Oumar, quant à lui, a exploré les implications du nouveau découpage administratif, insistant sur l’importance de considérer la géographie et la répartition démographique dans cette réforme. Il a exprimé des préoccupations concernant un possible déséquilibre de pouvoir entre les différentes provinces, avertissant sur les risques de division accrue si les injustices persistent. Il a appelé à la construction d’un Tchad nouveau et inclusif pour l’avenir.

La conférence a également donné la parole à des participants engagés, comme Soumaine Adoum, porte-parole des mouvements Waki Tama, qui ont exprimé leurs préoccupations face à la situation actuelle du pays. Ils ont unanimement appelé à une justice réparatrice et à une vision unifiée pour le Tchad.

Cette rencontre a mis en lumière des débats profonds et des perspectives divergentes sur l’avenir administratif et social du Tchad. Les intervenants ont souligné l’urgence d’une réflexion collective et inclusive pour surmonter les défis politiques et sociaux qui se présentent.

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