Au lendemain d’une attaque brutale du groupe Boko Haram ayant causé la mort d’une quarantaine de soldats tchadiens, le gouvernement du Tchad a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour intensifier son aide dans la lutte contre le terrorisme dans le bassin du lac Tchad. Cette nouvelle offensive, survenue dans la nuit de dimanche à lundi sur l’île de Barkaram, a également fait une vingtaine de blessés, d’après les sources militaires officielles.
Dans un communiqué, Abderaman Koulamallah, porte-parole du gouvernement, a déclaré : « Le gouvernement appelle la communauté internationale à renforcer son soutien et son aide pour éradiquer le fléau terroriste qui menace la stabilité et le développement de toute la région. » Selon le communiqué, seul un effort collectif permettra de contenir la menace persistante des groupes armés dans cette zone stratégique.
En réponse à cette attaque, le président Mahamat Idriss Déby Itno a ordonné une contre-offensive, engageant les forces de sécurité tchadiennes dans une traque active des assaillants. Les autorités tchadiennes redoutent que l’escalade de la violence, aggravée par la présence de forces paramilitaires étrangères dans des pays voisins, n’intensifie davantage les tensions dans une région déjà fragilisée.
Cet appel à l’aide internationale intervient dans un contexte où le Tchad se retrouve isolé et encerclé par des pays voisins aux alliances fluctuantes, rendant les perspectives de sécurité et de stabilité dans la région plus incertaines que jamais.