Ce mardi 17 septembre 2024, les Conseillers nationaux ont marqué une étape significative dans la réforme de la gestion des établissements publics en approuvant deux projets de loi. Le premier projet concerne les règles générales de création et le statut des établissements publics, tandis que le second se concentre sur le Code de bonne gouvernance des entreprises publiques. Ces mesures visent à renforcer la transparence et l’efficacité au sein des institutions publiques.
Avant le vote, les conseillers ont pris le temps de poser des questions pour éclaircir les implications des deux projets. Le Ministre d’Etat des Finances, M. Tahir Hamid Nguinilin, la Ministre Secrétaire Général du Gouvernement, Dr Ramatou Mahamat Houtouin, et la Ministre Déléguée auprès du Ministre des Finances chargée de l’Economie et du Plan, Mme Fatimé Haram Acyl, ont présenté ces textes législatifs et répondu aux préoccupations soulevées par les conseillers.
Les discussions, dirigées par la deuxième Vice-Présidente du CNT, Mbaïnaïe Eugénie, ont permis d’explorer en profondeur les enjeux liés à la gouvernance des entreprises publiques. Les représentants ont souligné l’importance de ces lois pour garantir une gestion plus rigoureuse et responsable des ressources publiques, tout en promouvant une culture d’intégrité au sein des institutions.
Le vote qui a suivi a témoigné d’un large consensus parmi les conseillers nationaux. En effet, les deux projets de loi ont été adoptés avec 131 voix en faveur, représentant 87,3 % des suffrages. Seules 4 abstentions (2,7 %), 6 votes contre (4,0 %) et 9 non-votants (6,0 %) ont été enregistrés, démontrant un soutien significatif pour ces initiatives.
Cette adoption marque une avancée importante dans le cadre des réformes souhaitées par le gouvernement pour améliorer la gouvernance publique. En instaurant des règles claires et des principes de bonne gouvernance, ces nouvelles lois devraient favoriser une gestion plus transparente et efficiente des établissements publics, contribuant ainsi à une meilleure confiance du citoyen envers les institutions.