En marge de la COP 29 à Bakou, la délégation tchadienne, conduite par M. Dioulne Laurent, Secrétaire Général du ministère des Transports, de l’Aviation Civile et de la Météorologie, a pris part à des échanges sur la décarbonation du transport maritime. Ces discussions, en collaboration avec l’Organisation Maritime Internationale (OMI) et l’Agence Internationale de l’Énergie, ont porté sur la création d’une taxe de 40 dollars par tonne de carbone émise par ce secteur.
Cette taxe, qui pourrait générer 40 millions de dollars par an, vise à financer des projets climatiques dans les pays les moins avancés (PMA), dont le Tchad. Bien que pays enclavé, le Tchad reste exposé aux hausses des coûts de transport et aux impacts climatiques, rendant ces fonds cruciaux pour sa résilience.
L’objectif est d’instaurer un système équitable où les grands pollueurs financeraient des initiatives dans les pays vulnérables. Pour le Tchad, cette taxe représente une opportunité stratégique de soutenir des projets d’adaptation climatique, tout en renforçant sa place dans les négociations internationales.
Les conclusions de ces discussions pourraient poser les bases d’une coopération climatique renforcée, essentielle pour un avenir durable et équitable.