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La Ministre tchadienne du Pétrole, des Mines et de la Géologie, Ndoledonjdi Alixe Naïmbaye, a participé ce vendredi 25 octobre 2024, à Washington D.C., à une rencontre stratégique au cœur des Assemblées Annuelles des Institutions de Bretton Woods, regroupant la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International. Cette session d’importance visait à finaliser la signature d’une Convention pour le financement de la remise en état des sites miniers en Afrique Centrale, initiative clé pour un secteur plus durable.

Réunissant des représentants étatiques et acteurs du secteur privé, la rencontre a souligné l’urgence de conformer les entreprises minières et pétrolières aux nouvelles normes de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC). Cette dynamique s’inscrit dans la continuité des travaux amorcés lors de la session du Comité Ministériel de l’UMAC à Franceville, Gabon, le 4 octobre 2024. Les ministres avaient alors relevé d’importants obstacles réglementaires qui, en l’absence de mesures correctives, risquaient de compromettre le développement durable du secteur extractif dans la région. Pour rappel, la Banque Centrale avait déjà fixé une date butoir au 30 septembre 2024 pour encourager la conformité des entreprises, condition sine qua non pour éviter d’éventuelles sanctions.

Washington D.C. : Réunion stratégique sur la remise en état des sites miniers en Afrique Centrale

La signature de cette Convention, en suspens, est considérée comme une étape décisive pour surmonter les blocages et garantir la remise en état des sites d’exploitation, tant pétroliers que miniers. Ce programme ambitieux représente une avancée majeure pour la région, où les impacts environnementaux des activités extractives sont de plus en plus scrutés. La Ministre Naïmbaye, aux côtés des délégations et institutions financières, s’est exprimée en faveur d’une approche commune, soulignant que cet engagement pourrait profondément transformer les pratiques du secteur en Afrique Centrale.

Les échanges à Washington ont posé les bases d’un possible consensus qui, espèrent les acteurs, sera rapidement atteint pour éviter des conséquences économiques défavorables. La signature prochaine de cette Convention marquerait un tournant dans la gestion environnementale des ressources extractives, ouvrant la voie à une exploitation plus responsable et bénéfique pour les populations locales.

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