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Le Collectif des Diplômés Tchadiens des Écoles Nationales d’Administration et de Magistrature de l’Extérieur (CODITENAME) a tenu un point de presse ce vendredi 4 octobre 2024, à la Maison des Médias du Tchad, située dans le quartier Mondial (6e arrondissement de N’Djamena). Lors de cette rencontre, le collectif a exprimé sa profonde frustration face à l’absence de réponse des autorités concernant leur demande d’intégration dans la fonction publique tchadienne.

Dans une déclaration poignante, le porte-parole du collectif, Baibonwa Jonas, a rappelé que malgré des démarches incessantes initiées depuis mars 2022, les diplômés restent sans emploi au sein de l’administration publique. « Plusieurs démarches ont été entreprises auprès des hautes autorités depuis plus de deux ans, mais aucune réponse favorable n’a été donnée », a-t-il déploré.

Les membres du CODITENAME, formés dans des institutions renommées telles que les Écoles Nationales d’Administration et de Magistrature (ENAM) du Niger, du Togo, du Gabon, du Cameroun et du Burkina Faso, estiment avoir été laissés pour compte. Malgré l’obtention de leurs diplômes entre 2017 et aujourd’hui, ils attendent toujours d’être intégrés dans la fonction publique.

Face à cette situation, le collectif en appelle directement au Président de la République, Mahamat Idriss Déby Itno, et à son gouvernement pour qu’ils prennent des mesures concrètes afin de résoudre cette crise. « Le collectif lance un cri de détresse et de désespoir à l’endroit de son Excellence le Président et de son gouvernement, pour qu’ils reviennent à des solutions justes et tiennent compte de la situation des diplômés, abandonnés à leur sort », a ajouté Baibonwa Jonas.

CODITENAME dénonce ce qu’il considère comme une marginalisation injustifiée, malgré l’implication active de ses membres dans des initiatives nationales majeures, telles que le Dialogue National Inclusif et Souverain d’août 2022, ainsi que dans des projets de paix et de réconciliation nationale. Selon le collectif, l’intégration de ces diplômés, ayant acquis des compétences variées dans des systèmes administratifs étrangers, pourrait considérablement renforcer les capacités de l’administration publique tchadienne.

Pour l’heure, ces jeunes diplômés attendent toujours une réponse des autorités, espérant que leur appel soit enfin entendu.

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