Le Ministère de l’Eau et de l’Énergie, a lancé, ce mercredi 2 octobre 2024, une campagne de sensibilisation sur le traitement des eaux de forage, suite à des analyses bactériologiques alarmantes révélant un taux de contamination des eaux souterraines de 96,67 %. La cérémonie, marquant le début de cette initiative, s’est tenue en présence de plusieurs responsables, dont Ignabé Padacké, président du comité technique de suivi des inondations, Zenabah Edith, déléguée du 9ème arrondissement, et des représentants des chefs de carrés.
Cette campagne cible principalement les zones vulnérables aux risques sanitaires liés à la consommation d’eau contaminée, notamment le 9ème arrondissement de N’Djamena. Située entre les fleuves Chari et Logone, cette zone fait face à des risques accrus de contamination des nappes phréatiques en raison des inondations fréquentes et de la montée des eaux souterraines. Ignabé Padacké a souligné l’urgence d’intervenir dans cette région, où la situation devient critique.
L’objectif principal de cette campagne est de sensibiliser la population à l’importance de traiter les eaux de forage avant toute utilisation, afin de prévenir de graves problèmes de santé. Les autorités ont insisté sur l’adoption de mesures rigoureuses pour garantir la potabilité de l’eau et protéger les habitants des dangers liés à la consommation d’eau non traitée.
En réponse à ces défis, le ministère prévoit d’étendre la campagne à d’autres arrondissements de la capitale, avec l’ambition non seulement d’informer, mais aussi de fournir aux populations les outils nécessaires pour traiter l’eau, assurant ainsi leur sécurité sanitaire dans un contexte de risques accrus.