Le gouvernement tchadien a exprimé une vive indignation face à l’attaque qui a ciblé la résidence de l’ambassadeur des Émirats Arabes Unis à Khartoum, au Soudan. Dans un communiqué officiel en date du 30 septembre 2024, le Tchad a qualifié cet acte de « violation flagrante du droit international » et a appelé toutes les parties impliquées dans le conflit soudanais à respecter les bâtiments diplomatiques, en référence à la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques de 1961.
L’attaque survient alors que le Soudan est plongé dans une guerre civile qui a exacerbé l’insécurité dans la région, mettant en péril non seulement les populations locales, mais également les représentations diplomatiques étrangères. Cette attaque contre la mission des Émirats Arabes Unis est perçue comme un signe inquiétant de la dégradation continue de la situation sécuritaire.
Dans son communiqué, le Tchad a lancé un appel solennel pour la protection des missions diplomatiques sur tout le territoire soudanais. Il a également exhorté les forces armées soudanaises à prendre des mesures immédiates pour prévenir la répétition de tels incidents, soulignant que toute violation de l’inviolabilité des ambassades constitue une grave entorse au droit international.
Ce rappel à l’ordre intervient alors que le gouvernement tchadien réaffirme son engagement pour la paix et la stabilité dans la région. Il appelle à une résolution pacifique du conflit en cours, tout en respectant le cadre du droit international.
Cette déclaration souligne également les efforts constants du Tchad pour maintenir la stabilité régionale malgré les tensions croissantes au Soudan, voisin direct, où les affrontements entre factions rivales menacent de déstabiliser encore plus la région.
En conclusion, le Tchad réitère son appel au dialogue pour parvenir à une solution pacifique et durable au conflit soudanais, tout en respectant les conventions internationales sur la protection des diplomates et des missions étrangères.