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Du 24 au 26 septembre 2024, la directrice adjointe de la santé de la reproduction du ministère de la Santé publique, Mme Salamatou Ibrahim Gody, et Mme Adjougoulta née Mahamat Vealeto, cheffe de service adjointe de la santé maternelle et néonatale, ont représenté le Tchad à la conférence de la Confédération internationale des sages-femmes, tenue à Kigali, au Rwanda.

Placée sous le thème “Sages-femmes : Ouvrons la voie pour la qualité des soins”, cette rencontre a réuni des professionnels de la santé venus de toute l’Afrique pour partager leurs expériences et échanger sur les moyens d’améliorer les compétences et les connaissances nécessaires à la prise en charge des femmes et des nouveau-nés.

La santé maternelle et infantile demeure une préoccupation majeure sur le continent africain. Selon le rapport mondial sur l’état de la pratique des sages-femmes réalisé en 2014 dans 73 pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, plus de 92 % des décès maternels et néonatals surviennent en Afrique subsaharienne. Le même rapport révèle que seuls quatre pays sur ces 73 disposent de personnel compétent en matière de soins sages-femmes, capable de répondre aux 46 interventions essentielles à la santé des mères et des nouveau-nés.

Face à ces défis, le rôle des sages-femmes est crucial pour atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) liés à la réduction de la mortalité maternelle et néonatale, ainsi qu’à l’accès universel aux soins de santé sexuelle et reproductive. La Confédération internationale des sages-femmes travaille activement au renforcement des capacités des associations professionnelles dans ce domaine, afin d’améliorer la qualité des soins à travers le monde.

La participation de responsables tchadiennes à cette conférence témoigne de l’engagement du pays à s’aligner sur les meilleures pratiques internationales et à renforcer son système de santé, en particulier pour la protection des mères et des nouveau-nés.

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