En réponse aux interrogations entourant la création d’une nouvelle ville initiée par le ministère de l’Aménagement du territoire, la commission en charge du projet a tenu un point de presse ce lundi 26 août 2024 pour apporter des éclaircissements.
“Il ne s’agit pas de remplacer N’Djamena”, a déclaré Rahyana Adam Saleh, présidente de la commission, insistant sur la nature du projet. Elle a précisé que N’Djamena restera la capitale, tandis que la nouvelle ville est conçue comme une extension, visant à répondre à l’expansion désordonnée de la population dans des zones inondables.
La présidente a expliqué que cette nouvelle ville sera développée à partir de zéro dans une zone peu habitée, et que le projet en est encore à la phase d’études préliminaires. “Nous sommes encore en phase de prospection pour déterminer l’emplacement exact. Il reste également à définir la vocation de cette ville : sera-t-elle industrielle, administrative, ou économique ? Toutes ces questions nécessitent une planification rigoureuse”, a-t-elle ajouté.
Ces précisions visent à dissiper les malentendus et à mettre en avant la vision stratégique derrière ce projet d’envergure, encore en phase d’élaboration.