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Chaque année, à l’approche des épreuves du baccalauréat, les abords des centres de composition se transforment en marchés florissant. Cette année ne fait pas exception, mais une nouvelle tendance se dessine : une prolifération de commerces éphémères autour des établissements éducatifs. On observe ce phénomène notamment devant plusieurs centres comme au Lycée Félix Eboué, Technique commercial, au centre Koweïtien, etc.

Dès l’aube, les environs des centres d’examen deviennent des ruches d’activités économiques. Des cafétérias mobiles apparaissent, offrant une variété de nourritures pour répondre aux besoins des candidats stressés et des accompagnateurs impatients. Des vendeurs de crédits de communication s’installent également, prévoyant les besoins en communication des candidats. Les parkings de motos, souvent insuffisants dans ces quartiers, se multiplient pour gérer l’afflux soudain des motos venues de tous horizons.

Cette effervescence économique autour des centres de composition du baccalauréat témoigne de l’importance cruciale de cet examen pour la société locale. Le baccalauréat devient ainsi un moteur économique, stimulant l’activité commerciale et générant des opportunités lucratives pour les commerçants locaux. Ces semaines d’examens représentent une période clé où l’économie informelle se déploie avec une vigueur impressionnante, répondant directement à la demande générée par cet événement national.

Ce phénomène révèle les liens profonds entre l’éducation et l’économie : le baccalauréat, au-delà de son rôle académique, influence le tissu social et économique de la communauté. Il stimule la consommation locale, encourage l’innovation commerciale et crée temporairement des emplois informels soutenant les petites entreprises et les vendeurs indépendants.

Les activités florissantes observées cette année autour des centres d’examen du baccalauréat soulignent non seulement l’importance de cet examen dans le parcours éducatif des jeunes, mais aussi son impact significatif sur l’économie locale. Cela rappelle que l’éducation et l’économie sont indissociablement liées, et que chaque événement éducatif majeur peut dynamiser la vie économique d’une communauté.

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