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Hier soir, dans le quartier Diguel, à N’Djaména, le journaliste Adam Ramadan, a été violemment agressé par trois individus non identifiés. L’incident s’est produit aux environs de 21 heures, juste devant sa concession. Selon les informations rapportées par Toumaï Web Médias, les agresseurs ont utilisé une Corolla aux vitres teintées pour perpétrer leur acte.

L’agression physique dont a été victime Adam Ramadan, journaliste et collaborateur du média en ligne Journal Toumaï Web Médias, est extrêmement préoccupante. Elle constitue une atteinte grave à la liberté de la presse. Le fait que les agresseurs aient prétendu être des agents de renseignement soulève de sérieuses inquiétudes quant à de possibles pressions ou représailles exercées par les autorités contre un journaliste critique.

L’absence d’identification des agresseurs rend la situation encore plus troublante, car cela pourrait indiquer une volonté de dissimuler leur véritable identité et leur affiliation. La réaction rapide des parents et voisins, qui sont intervenus pour porter secours au journaliste, montre l’importance du soutien de la communauté locale face à ce type d’incidents.

Cet événement s’inscrit dans un contexte de fragilité de la liberté de la presse au Tchad, où les journalistes font régulièrement l’objet d’intimidations, d’arrestations arbitraires et de violences. Il est essentiel que les autorités compétentes ouvrent une enquête approfondie et transparente sur cet incident afin d’identifier et de traduire en justice les responsables. La protection des journalistes et le respect de la liberté d’information doivent être une priorité dans le pays.

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