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Dans une série d’événements malheureux qui secouent la sphère publique tchadienne, la cyber harcèlement s’est imposée comme une menace grandissante contre l’intégrité et la tranquillité des personnalités de premier plan du pays. Récemment, un cas particulièrement alarmant a capté l’attention nationale et internationale, celui de Fatimé Soukar Terap, victime d’une tentative d’extorsion par des cybercriminels sans scrupules. Ces derniers, exploitant les ombres d’internet, ont menacé de divulguer des contenus privés de Mme Fatimé Soukar Terap, exigeant une rançon exorbitante de 300 millions de FCFA. Heureusement, grâce à une intervention rapide et efficace des forces de défense et de sécurité, les auteurs de cet acte répréhensible ont été appréhendés en moins de 48 heures, démontrant la capacité de réaction de nos institutions face à de telles menaces.

Ce n’est pas le premier incident de cette nature. Le défunt Général Daoud Yaya Brahim, un éminent serviteur de l’État, avait lui aussi été ciblé par des actes similaires de cyberchantage, qui ont tragiquement conduit à sa disparition. Ces incidents soulignent une vulnérabilité croissante de nos personnalités publiques face aux agressions numériques, mettant en péril non seulement leur vie privée mais également leur sécurité.

Face à cette montée inquiétante de la cyberharcèlement, un appel est lancé aux plus hautes autorités du pays pour renforcer les mesures de protection en faveur des personnalités et cadres du Tchad. Il est impératif d’adopter des stratégies plus robustes et des législations adaptées pour combattre efficacement ce fléau, assurant ainsi la sécurité et la sérénité de tous les citoyens face aux menaces numériques. La lutte contre la cybercriminalité doit être une priorité absolue pour garantir un environnement sûr et sécurisé pour le développement et le bien-être de notre nation.

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