Durant le mois de ramadan, beaucoup de personnes qui travaillent au centre ville, qui ne prennent pas le jeûne du ramadan en font le frais des propriétaires des restaurants et des cafés. Ces derniers ferment leurs portes durant ce mois de ramadan. Ce qui condamne les personnes qui n’observent pas le carême d’être privées des mets à côté à l’heure de pause. Ce qui les oblige à aller un peu plus loin de leur lieu de service ou abandonner carrément.
Les vendeurs de beignets, sandwich et autres sont moins nombreux. Même si on en trouve, le choix est limité.
Où trouver un café ou un restaurant ouvert en pleine journée pour manger et boire ? C’est la question qui revient chaque jour pour ceux qui ne font pas le jeûne.
Il est bien vrai que la majeure partie de la population pratique le Ramadan, mais d’autres ne le font pas, ce qui est de leur plein droit quelle que soit la raison.
Cependant dans la ville de N’djamena, on devine qu’on soit jeûneur ou pas, que l’on traverse une période de carême. Pourtant, cela ne devrait pas se traduire de la sorte dans la vie économique et sociale en journée. Il n’y a pas de loi au Tchad qui interdit l’ouverture des cafés et restaurants pendant la journée durant le Ramadan. Le jeûne reste un choix personnel qui ne doit pas affecter le jeûneur.