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 Le Concours national d’éloquence, organisé par l’Association des leaders pour un Tchad prospère, a connu une nouvelle étape ce vendredi à la Maison nationale de la Femme, dans le quartier Djari. Après une cérémonie d’ouverture marquante le 27 avril à la salle Mahamat Hisseine de l’ONAMA, cette soirée a confirmé l’engouement croissant autour de cette initiative citoyenne et intellectuelle.

La cérémonie a débuté par l’entrée solennelle des membres du jury : Yasmine Dona et Halime Abbass Ali, figures reconnues du monde socio-culturel tchadien, ainsi que Brahim Guihini Dadi, directeur général de l’Agence de Développement Audiovisuel et Culturel (ADAC). Leur présence a apporté un cachet particulier à l’événement.

Le troisième match de la compétition a opposé deux institutions prestigieuses : la Chambre de commerce et l’École nationale d’administration (ENA), sur un thème d’actualité : « Le développement économique incombe-t-il au secteur privé ou à l’État ? » Les échanges ont été intenses, illustrant la vivacité du débat d’idées chez les jeunes orateurs tchadiens. Argumentations rigoureuses, réparties habiles et maîtrise de l’art oratoire ont captivé l’attention du public.

Une pause protocolaire a ponctué la soirée, marquée par la signature de conventions de partenariat avec diverses institutions, dont la direction de Manara. Ce geste symbolique vient renforcer l’engagement des acteurs institutionnels en faveur de la jeunesse, de l’éloquence et du leadership.

Le quatrième match prévu n’a finalement pas eu lieu : l’équipe de l’Université de la Francophonie a déclaré forfait, qualifiant ainsi automatiquement celle de Toumaï pour la suite du concours.

Le jury a, par la suite, salué le niveau des débats et prodigué des conseils constructifs à l’ensemble des participants. Au terme de la confrontation, l’ENA s’est imposée avec une note de 14,75/20 contre 13,38/20 pour la Chambre de commerce.

Ce concours, qui se poursuit dans les semaines à venir, s’affirme comme un véritable tremplin pour les jeunes talents tchadiens. Il invite la jeunesse à prendre la parole sur les grands enjeux nationaux, affirmant leur rôle dans la construction d’un Tchad plus éclairé et participatif.

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