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 Le fleuve Logone ne séparera plus, il reliera désormais. Le tout nouveau pont construit entre les villes de Bongor (Tchad) et Yagoua (Cameroun) a été officiellement inauguré ce lundi par le Premier ministre tchadien, Allah Maye Halina, représentant du Chef de l’État, Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, et son homologue camerounais, le Dr Joseph Dion Ngute, représentant du Président Paul Biya.

La cérémonie, marquée par la présence de partenaires techniques et financiers, de membres des gouvernements des deux pays ainsi que de nombreux invités, a célébré un ouvrage aussi stratégique que symbolique. Long de 620 mètres, ce pont de haute qualité d’art, désormais baptisé “Pont de l’Amitié Tchad-Cameroun”, incarne l’unité, la coopération et l’intégration entre les deux nations voisines. « C’est fort des liens sacrés et dans un esprit de continuité que le Maréchal Mahamat Idriss Deby Itno, Président de la République du Tchad, a souhaité que cet ouvrage soit baptisé ainsi », a déclaré le Premier ministre tchadien dans son discours. Il a souligné le caractère profondément symbolique de ce projet, qu’il qualifie de “pont de l’amitié et de la fraternité”, fidèle aux valeurs des fondateurs de l’Union Africaine, de la CEEAC et de la CEMAC.

Les représentants de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de l’Union Européenne, deux partenaires clés du projet, ont également exprimé leur satisfaction. Mme Marie-Laure Akin-Olugbade de la BAD et l’Ambassadeur Przemek Bobak de l’Union Européenne ont salué une coopération fructueuse, exemplaire et porteuse d’avenir pour les deux pays.

Ce pont vise avant tout à faciliter la mobilité, les échanges commerciaux et les liens humains entre les populations riveraines du Logone. « Les tracasseries routières ne seront plus que de tristes souvenirs », a promis le chef du gouvernement tchadien.

Fruit d’un effort collectif rigoureux, mobilisant ingénieurs, architectes, ouvriers et entreprises, ce pont se dresse aujourd’hui comme un symbole de modernité et de développement partagé. Il répond aux aspirations des peuples tchadien et camerounais : circuler librement, commercer aisément, se retrouver plus souvent et bâtir ensemble un avenir commun.

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