Ce lundi 14 avril 2025, le Premier ministre, Allah Maye Halina, a procédé à l’installation officielle du Comité technique interministériel de suivi-évaluation de la performance gouvernementale. Une étape décisive dans l’opérationnalisation de la politique de développement portée par le Chef de l’État.
Dans son discours inaugural, le chef du Gouvernement a rappelé l’importance de cet organe dans l’exécution du programme politique quinquennal, décliné en 12 axes prioritaires et 100 actions concrètes. « Vous êtes le noyau essentiel de la concrétisation de notre politique générale », a-t-il affirmé, exhortant les membres du Comité à faire preuve de rigueur, de loyauté et d’un esprit d’équipe à toute épreuve.

Mis en place le 04 avril dernier, le Comité technique a pour mission de suivre et d’évaluer les actions ministérielles, de veiller à l’alimentation régulière de la plateforme numérique de suivi, et de produire des rapports mensuels et trimestriels. Il jouera également un rôle d’alerte sur les retards, d’analyse des blocages, de valorisation des avancées et de formulation d’avis techniques pour optimiser la mise en œuvre du programme gouvernemental.
L’innovation majeure réside dans la mise en service prochaine d’une plateforme numérique dédiée, outil stratégique de pilotage, d’aide à la décision et de transparence. Cette plateforme centralisera les données issues de la déclinaison des actions en sous-actions, appuyées par des indicateurs de performance clairs, facilitant ainsi une lecture précise de l’impact réel des politiques publiques.

Par cette initiative, le Gouvernement réaffirme sa volonté d’instaurer une véritable culture du résultat, en mettant le citoyen au cœur de l’action publique. À travers une gestion rigoureuse et transparente, il entend transformer les engagements présidentiels en actions concrètes et durables au bénéfice de l’ensemble de la population.
Le ton est donné : le suivi-évaluation devient un levier essentiel de gouvernance, de responsabilisation et de performance dans la conduite des affaires publiques.